400 de Noisiel: Génial à tous points de vue.

Publié le par Nanard77

Départ prèvue à 16 heures de Noisiel pour ce BRM de 400 km qui doit nous conduite le long de la Seine puis de l'Yonne pour rejoindre la Loire et retour par le Loing. Bref, de belles vallées en perspective.

Je profite de cette matinée pour préparer ma machine dans une configuartion complète puisque je dois prévoir de quoi manger et me changer. Mais au moment de changer les piles de l'une de mes lampes, j'en casse une en essayant de sortir les piles. Me voilà obliger d'aller en chercher une vite fait. Ne trouvant rien chez Décathlon, je me rabbat sur une lampe basique. On verra bien, ....... du moins j'espère que je verrais bien.

J'installe donc mes deux sacoches. A l'avant, je mets pour l'essentiel la bouffe. Une boîte avec des céréales salés, des Pompot,   4 pot de riz au lait, des gauffres à la vergeoises, des pâtes de fruit et d'Ovomaltine. Des barres énergétiques et trois bananes.

Dans la sacoche arrière, outre le matériel de réparation (Pneu, 3 chambres, et divers outils), un change (Maillot manche longue, sous maillot idem, un corsaire, la veste de pluie et le baudrier). Avec les deux bidons (un de Malto et l'autre d'eau mentholée). J' installe les deux lampes sur les cornes rajoutées au cintre. 
Je pèse le tout: Près de 20 kg quand même. 

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Je termine par installer une autre lampe sur mon casque et  prendre ma banane ventrale dans laquelle je mets mes papiers, mon matériel de diabète, mon portable et quelques médicaments dont des cachets de Décramp.

 Après un bon repas plein de calories, je m'accorde une petite sieste jusqu'à 14 h 30.

Le vélo chargé et mon sac avec un change pour le retour et me voilà parti pour le "stade de la remise aux fraises", point de départ de tous les BRM de L'ACP.

Quand j'y arrive, il y a déjà du monde, j'apperçois Maurice de Cesson qui est là. Je trouve une place sur le parking du stade mais bizarement j'y suis seul. Je vais aller me renseigner mais avant je me prépare. Je vérifie n'avoir rien oublié et je me rend au départ.

Je retrouve Maurice  et un de ces collègues, mais aussi JP77 dont je prends quelques nouvelles et en particulier de son vélo de 1930. Il a eu quelques soucis de dérailleur semble-t-il mais il ne désespère pas de réaliser un PBP avec, que ce soit en Audax ou en randonneur puisqu'il fait les deux cette année. Je croise aussi Bruno, Président du Club de Verneuil. 

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Mais je sais que tous les trois ont des objectifs pour réaliser ce Brevet qui ne me sont pas possibles.

Je partirais donc seul avec l'objectif de terminer ce Brevet entre 20 h et 22 heures soit un retour entre midi et 14 h.

Renseignement pris, ma voiture n'est pas au bon endroit. Je cours donc pour la déplacer. J'ai vu que le parking à coté de la salle est ouvert. je vais pouvoir mettre ma voiture à l'ombre.

Il est bientôt 16 h et nous nous approchons du départ. Je prends deux photos.

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Nous sommes un peu plus de 90 à nous élancer pour ce périple de nuit direction la Bourgogne.

Nous partons par groupe de 20 à 25 à 5 minutes d'interval. Je suis dans le troisième pour un départ qui nous est donné à 16 h 10. Comme d'habitude nous commençons par monter sur Torcy puis sur Germantes. Déjà quelques uns prennent la tanjente à un rythme qui m'étonne toujours sur ces longues distances. Mais ne nous laissons pas impréssionner.

A la sortie de Jossigny, je ratrappe un cyclo de l'ACP. Je remarque tout de suite de drôle d'engin sur le bas de son guidon. Je questionne. Il me répond que ce sont des enceintes. Et bien en voilà un qui est plutôt cool. Et pour cause. Il remarque mon ruban blanc et se présente.

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Il s'agit de Piano qui, comme son nom l'indique va tranquille.

Nous discutons un moment et j'en profite pour immortaliser cette rencontre. Au moment où je range mon appareil dans le filet de ma sacoche avant, je loupe cellle-ci et l'appareil tombe. Je marrête, mais pas plus inquiet que cela car ce dernier est vraiment costaud, j'ai déjà pu le tester!! En effet, il marche bien.

Cet arrêt a permis à un gars de  me dépasser. Je reconnais le maillot d'Esbly. Je rejoins Piano et je le salue. Il va un peu trop lentement pour moi quand même. Je ratrappe l'autre gars car il me semble que c'est celui que j'ai croisé sur le 300 de Orchies dans le Nord. J'engage la conversation sur sa sacoche arrière car il en a une seul sur le coté gauche. Cela doit gèner dis-je incrédule. " Non me repond-il avec malice, de l'autre coté il y a le dérailleur !".

Je souris et je me dis que c'est un bon compagnon de route qui se présente là, d'autant qu'il roule à une allure qui semble-t-il me conviendrait. Je lui demande s'il était sur Orchies avec Bernard P. Il confirme et me dit avoir reconnu mon tatouage.

 

Je décide de rouler avec lui mais comme il semble écouter de la musique, je le laisse tranquille. Cela me fait penser que j'ai oublier mon MP3.

Un peu plus loin nous rejoint un groupe d'une demi douzaine de gars dont 5 du club de Othis, un avec un cintre plat et deux autres dont un avec un vélo qui fait un drôle de bruit.

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Mon compagnon le connait et ils se mettent à discuter ensemble. L'allure s'est un peu accélérée mais que très légèrement. Nous arrivons ainsi aux abords de la côte de Tréchy. je préviens mes compagnons qui ne connaissent pas qu'elle est un peu longue. Jusqu'au chateau d'eau que l'on voit au loin.

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Chacun prend son rythme et je me retrouve au milieu. Vers le haut, un gamin d'une dizaine d'année accompagne les premiers jusqu'au sommet. Puis c'est la descente. Nous nous regroupons tous en bas.

Nous arrivons à Marolles sur seine mais nous ne trouvons pas l'itinéraire. Le gars d'Esbly lui n'hésite pas, il semble connaître, nous le suivons mais à la sortie de la ville, nouvelle hésitation. Notre compagnon est toujours sur de lui. Il a  recopier l'itinéraire sur une carte qu'il a sur sa sacoche. Je le suis, nous empruntons une grande route mais assez vite nous retrouvons une route plus conforme qui nous amène directement à Misy sur Yonne. Nous sommes rejoins par un troisième Laron. C'est celui dont le vélo fait du bruit. Nous avançons donc tous les trois le long de l'Yonne. Mes deux comparses se connaissent et nous faisons enfin les présentations. Le gars d'Esbly se prénomme Marc    P5221165.JPG

et l'autre Dominique.  P5221166.JPG

Un peu plus loin un groupe d'une demi douzaine de gars de Mandres les Roses nous dépassent sans que nous cherchions à les suivre.

Nous roulons ainsi jusqu'au contrôle de Pont sur Yonne (km 95).  nous pointons à 20 h 07  "Aux trois Rois". Il y a là, outre les gars de Mandres, une dizaine de vélos stationnés.

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On nous dit que nous pouvons nous restaurer avec de la soupe ou des pâtes. Sympa ! Mais  j'ai ce qu'il faut. Je sors ma boîte de céréales, une banane et un riz au lait.

Pendant notre repas d'autres cyclos arrivent dont nos derniers compagnons. Mais ces derniers ne s'attardent pas et après un rapide pointage, ils reprennent la route. Marc voit arriver deux connaissances avec lesquels il avait rouler la nuit. Il envisage de refaire la nuit avec eux. J'hésite à attendre, Dominique aussi. Nous finissons notre repas. Marc va les voir. Ils sont à table et bien décidés à prendre leur temps. Nous décidons donc de partir. J'en ai profité pour mettre un sous-maillot manches longues et mon chasuble fluo.  Nous repartons avec le groupe de Mandres et cette fois ci nous nous mettons dans leur groupe.

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Dominique part devant mais il va se retrouver derrière rapidement car il a pris Sens centre ville au lieu de passer par la gare comme nous le faisons. Il nous rejoint peu avant la tombée de la nuit. Le club de Mandres s'arrête pour mettre les baudriers. J'en profite pour faire un arrêt technique et je repars dans les roues de Marc et de Dominique. Mais les mandriaux ne sont pas derrière. 

La nuit nous enveloppe progressivement. Je me rend compte alors que mon éclairage est un peu léger. Certes ma lampe de poche éclaire bien le bord du caniveau mais son faisceau est très réduit. Quand à la lampre achetée vite fait à Carrefour, elle ne me permet pas de voir au delà de deux mètres. Heureusement que mes deux compagnons ont un éclairage digne de ce nom. 

Promis, en rentrant j'investi.

Les kilomètres s'égrennent lentement et nous arrivons ainsi à Joigny (km 142) vers 22 h 45. Nous avons eu un peu de mal à trouver le café qui sert de contrôle car il faut suivre le bord de la rivière alors que l'itinéraire passe de l'autre coté. Nous allons ainsi croiser un groupe important qui a au moins une heure d'avance sur nous.

Nous arrivons finalement au bar "des Promenades".P5221170.JPG

Il y a là beaucoup de monde. Nous retrouvons entre autres à table nos premiers compagnons du club de Othis. Ils sont devant une assiette de pâtes au moment où nous nous installons. Ma glycémie est lègèrement inférieure à tout à l'heure. Nous prenons chacun une soupe avec croutons et fromage rapé. Je prends en plus un sandwich.

Nous dégustons ce potage tranquillement. J'appelle chez moi une dernière fois avant que mon épouse aille se coucher. Quand nous repartons, les gars du club de Othis sont toujours à table et nous aperçevons ceux de Mandres qui dinent dans une autre salle.

Nous prenons maintenant la direction de Briard puis de Gien notre prochaine étape. Nous ne sommes que  tous les trois sur de petites routes tranquilles. Nous suivons Dominique car nous nous sommes aperçus que Marc et moi avions l'itinéraire de 2010 et que celui de cette année est légèrement différent. 

Nous montons parfois de bien belles côtes si nous en croyons les développement employés. C'est ainsi la nuit, tout se fait à l'instinct. Nous pouvons également voir au loin des éclairs qui annonce l'approche de l'orage dont mon épouse m'a parlé au téléphone.

Celui-ci nous surprend en pleine campagne sur un long faux plat. Nous attendons un peu pour trouver un abri mais nous devons finalement nous arrêter au milieu de nul part tant il se met à pleuvoir. Il nous faut bien un quart d'heure pour nous équiper surtout marsc qui dispose de la panoplie complète (Veste, sur-casque, couvre sacoche avant et arrière, etc...).

Pour ne pas avoir trop froid, Dominique et moi partons devant, vite rejoint par Marc. Ce dernier ne parait pas ressentir la moindre fatigue et nous avons du mal à le suivre dans certaine montée. Dominique a des soucis avec son écliarage qui marche de façon alternative, ce qui est plus gènant qu'autre chose. Le pire c'est qu'il ne parvient même pas à l'éteindre.

A un moment, nous apercevons au loin une lumière jaune qui clignote au beau milieu de la route. Je pense tout d'abord à des travaux ou à un accident mais que nenni. Il s'agit en fait d'un contrôle secret. Courageux de passer la nuit ainsi! Nous apprenons qu'une cinquantaine de  cyclos sont passés avant nous.

Marc décide d'en profiter pour oter tout son attirail anti pluie. Dominique et moi partons devant. Nous arrivons dans un petit village après une longue descente et il nous faut quelques minuites pour trouver notre chemin. Nous décidons alors d'attendre Marc. Il arrive après quelques instants.

Nous repartons ensemble, quand à la sortie du village nous appercevons les lumières d'un cyclo qui est assis dans l'herbe. Nous lui demandons si tout va bien. Il  nous répond que "pas trop". A la voix, nous reconnaissons Bruno, le président du club de Verneuil.
Nous nous approchons de lui. Il nous dit qu'il n'a plus de jambes et qu'il a mal au ventre. Nous lui proposons de prendre nos roues pour aller au moins jusqu'à Gien. Il accepte.

Il fera ainsi quelques dizaines de kilomètres avec nous mais il est vraiment trop faible. Il préfère renoncer et attendre le jour. Il s'arrêtera ainsi au premier village et appellera son épouse pour qu'elle vienne le chercher. Il nous demande de dire au prochain contrôle et à l'arrivée qu'il a abandonné, ce que nous ferons. 

En fait, je le rappelerai le lendemain soir. Il m'apprendra qu'il s'est reposé une paire d'heure et qu'il est reparti avec un groupe; que finalement, il a pu rejoindre l'arrivée dans les temps et valider sont brevet. Comme quoi, il ne faut jamais s'affoler et prendre des décisions trop vite. Sagesse, sagesse !!

Pendant ce temps, nous approchons de Briard.  Nous apercevons venant d'une autre route un cyclo couché. Il nous apprend qu'il s'est égaré et a fait au moins 25 km en plus. Nous sommes quatre dorénavant.

A un moment, Dominique se fait distancer dans une longue montée. Je demande à Marc si nous devons l'attendre. Il me dit que non, que Dominique à l'habitude de rouler ainsi et qu'il va probablement nous ratrapper plus loin.

Briard nous remet dans la civilisation avec ses  lumières, ses feux tricolores et sa circulation, même nocturne.

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Nous arrivons enfin à Gien où il nous faut demander à des quidams de passage où se trouve le bar Du Chateau. Pour le rejoindre, nous devons franchir un raidillon de quelques dizaines de mêtres mais qui nous obligent à nous dresser sur nos pédales. Il est 3 h 30.

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Nous sommes très bien accueillis avec toujours de quoi nous restaurer. Je prends une platrée de pâtes et un sandwich, plus un pot de riz au lait de mon sac. Ma glycémie est toujours bonne même si elle a encore descendu par rapport à la dernière fois. Nous en profitons pour nous changer et retirer nos affaires mouillées par l'averse. Il y a quelques cyclos et cyclottes qui finissent de manger. Bientôt arrivent nos amis du club de Othis et un peu après Dominique qui parait éprouvé. Nous le voyons revenir du bar avec un sèche cheveux. Il va tenter de réparer ainsi sa lampe.

Nous reprenons la route après cet arrêt de 30 minutes. Nous partons avec les gars de Othis juste un peu après le vélo couché et un autre cylco. La sortie de Gien se fait ainsi en groupe ce qui est plutôt confortable. Pourtant, tout cela va se disloquer à la suite d'un soucis d'interprétation de l'itinéraire. 
En effet, le road book nous indique "Le temple". Il s'agit en fait d'un petit lieu dit indiqué juste par un panneau à un carrefour. Cependant, certains pensent qu'il faut quitter la route et prendre la biffurcation comme l'on fait juste devant nous le vélo couché et son compagnon. Marc et moi ne sommes pas de cet avis et nous préférons prendre tout droit. Un seul vélo nous suit. Je me rend compte qu'il s'agit en fait de l'un des gars du club de Othis.

J'en suis surpris mais lui nous dit que les autres se sont trompés et qu'ils nous ratrapperons au moins au prochain contrôle. Nous poursuivoons ainsi notre chemin à trois. En fait, nous ne les reverrons jamais, même à l'arrivée. Il terminerons plus d'une heure derrière nous. Nous sommes effectivement sur le bon itinéraire.

Progressivement le jour se lève et nous constatons que l'atmosphère est très humide.

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Il y a beaucoup de brume et la route est souvent détrempée.

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Ceux qui sont devant nous ont du en recevoir une bonne. D'ailleurs nous voyons des éclairs au loin coté est.

Nous parvenons maintenant sur des routes que je connais bien ce qui me permet de mettre en garde mes compagnons par rapport à la côte qui se trouve à la sortie de Souppes sur Loing. Ceci ne nous empêchera pas de nous perdre tant il est vrai que nous prenons de toutes petites routes que je ne prends jamais. Ainsi, à la sortie de Rebours, il nous faudra plusieurs minutes et une lecture attentive de la carte pour trouver notre chemin pour rejoindre Moret sur Loing. Comme quoi, une carte est vraiment nécessaire.

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Nous arrivons ainsi à Moret sur Loing au café "La Rivière". Il est 8 h 34.

J'appelle chez moi ce qui surprend mon épouse car elle ne nous imaginait pas aller si vite. Il est vrai que le rythme ne s'est pas ralentit et que je semble en bonne forme me dit-elle. Je commande un chocolat et je vais me chercher un pain au chocolat et un chausson au pomme à la boulangerie d'en face. Les tenanciers sont  très accueillant comme les personnes de l'ACP qui ont passé la nuit ici et qui n'en n'ont pas encore fini. Nous sommes en effet les quarantième à être passés ce qui veut dire, entre autre, que nous en avons dépassé quelques uns même si nous ne les avons pas vus. Ont-il dormi ou se sont-il égarés. Nul ne sait!!

Notre ami essaie de joindre ses collègues mais en vain. Il leur laisse un message. Nous avons appris qu'il a plus de 70 ans, qu'il a à son actif plusieurs PBP et autres longues distances. C'est un ancien courreur pour qui le vélo est une véritable religion. Il est ainsi resté très dynamique et il a gardé un certain esprit de compétition qui lui fait supporter difficilement les arrêts trop prolongés. Il est néamoins fort sympatique quoique fort causant pour moi. C'est pour cela que je reste parfois en retrait.

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Quoiqu'il en soit son apport nous est précieux, surtout dans les moments où nous sommes face au vent.

Nous remontons donc sur nos machines pour le dernier tronçon dont la dernière partie est à l'identique de l'aller. Une dernière grimpette dans Chaumes en Brie, un faux plat jusqu'au moulin de Jossigny et nous arrivons aux portes de Marne la vallée où nous retrouvons plusieurs groupes de cyclos qui font leur sortie dominicale. Nous parvenons parfois à suivre certains groupes ce qui nous vaut des félicitations et des encouragements. Ceci est bien sympatique et contribue à faire passer plus vite les dernièrs kilomètres.

En entrant dans Germantes, dernière ville avant Noisiel, nous sommes pris dans un défilé de voitures anciennes qui provoque un super embouteillage. Nous échangeons avec certains sur le coté irraisonnable de nos passions. Une dernière descente et nous arrivons au stade de la remise aux fraises, terme de notre périple.

Le pointage indique 12 h 15 sur nos carnets soit 20 h 5 minutes tout compris pour faire les 414 km parcourus, ce qui est plus que bien par rapport à mes objectifs, d'autant plus que je n'ai ressenti aucune douleur particulière et que la gestion de mon diabète a été parfaite. 

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Nous apprenons que le gros du groupe est passé il y a moins d'une demi heure. Il est vrai que nous n'avons pas faibli vers la fin.

Conclusion, c'est bien ainsi que je dois gérer mes longues sorties à l'avenir. Prendre mon rythme et le suivre quoiqu'il arrive. Tant mieux, si je trouve quelqu'un qui va comme moi et tant pis s'il y a personne.

Sur ces pensées, je remercie Marc pour ces bons moments passés ensemble ainsi que les organisateurs de l'ACP pour la qualité de leur accueil et pour leur dévouement tout au long de cette nuit.

 En attendant, il est temps de rentrer à la maison. A la prochaine pour le 600 les 4 et 5 juin prochain.

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B
<br /> Salut Nanard<br /> J'ai participé à ce 400 que j'ai terminé en compagnie du Président de Verneuil de Gien à l'arrivée. Gentille promenade terminée à 16 heures 30.<br /> L'itinéraire passait bien par Le Temple donc tu as raccourci. Et dans le secteur Nanteau sur Lunain à Moret, le parcours officiel que nous avons scrupuleusement suivi était tarabiscoté. Je pense<br /> que la moitié des participants ont dû faire plus court.<br /> Effectivement le profil est un peu plat.<br /> Peut-être à un de ces jours si je parviens un jour à partir à l'heure.<br /> <br /> <br />
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J
<br /> Bon 400 km mais à mon avis pas assez difficile !<br /> Je suis du club d'Amilly à côté de Montargis et je connais bien la plupart des routes que tu as empruntées.<br /> Je lis dans certains blogs des comptes rendus de 400 km avec des cols et plus de 4000 m de déniv.<br /> Là, je pense qu'on est loin du compte !<br /> Tu sais PBP, c'est loin d'être tout plat !!!<br /> Je ne sais pas où va votre 600 km mais j'espère qu'il sera plus pentu.<br /> Bon courage pour la suite<br /> A+<br /> <br /> <br />
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C
<br /> content de te lire sur ce 400. et un grand bravo à toi. Ne reste plus qu'un sésame, que nous devrions obtenir à la même date<br /> <br /> <br />
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