200 de Verneuil. Belle sortie mais....
Je participe donc à cette deuxième rando.
J'apprécie particulièrement ce club dont la plupart des membres sont très sympas à l'image de leur Président Bruno que je cotoie par ailleurs sur les BRM puisqu'il prépare PBP lui aussi.
J'ai fait la première édition l'an passé et j'avais bien apprécié autant l'organisation que la rando elle même.
j'avais prévu de la faire en compagnie d'autres copains du club mais ils se sont tous désistés pour des raisons diverses.
De fait, je n'ai pas réservé de repas pour le midi. J'emène dons mon casse-croute du midi avec ce que j'ai trouvé dans le frigo.
Le parcours se fait cette année à l'envers ce qui veut dire que la fameuse côte de Tréchy se fera dans le dernier tiers. Je pars avec l'idée de rouler au mieux sachant qu'il y aura du vent.
Je remarque sur le parking un vélo équipé de la lampe que j'envisage d'acheter. J'attends son propiétaire. Il arrive et je reconnait alors le gars du club de Villeparisis entraperçu sur le BRM 300 de Orchies. En effet, c'est bien lui ce qui nous permet de faire connaissance. Nous partons ensemble à 7 h pile mais visiblement il roule beaucoup plus vite que moi. Je lui dit donc de partir devant, ce qu'il fait.
Je roule donc seul avec un vent de trois-quart face.
Je suis binetôt ratrappé par un petit groupe dans lequel je retrouve des amis de Brie Comte Robert. Je sais qu'ils roulent vite mais le vent de face m'incite à prendre les roues de ce groupe qui compte au moins une dizaine de cyclo d'autant que les premières cotes m'indiquent que certrains d'entre eux ont du mal à suivre.
Le groupe se rompt pourtant après quelques temps suite à une crevaison. Nous arrivons donc au premier contrôle à une dizaine.
Nous retrouvons le gars de Villeparisis. Je repars avec lui mais je m'arrête pour une photo de l'église de Rampillonalors qu'il continue.
Je laisse partir. Le groupe me rejoint un peu plus loin. Nous arrivons dans le montois et les bosses sont plus nombreuse me mettant en fdifficulté à plusieurs reprises. Je parviens à rester dans la groupe jusqu'au abords de Provins mais la côte qui se trouve à la sortie m'est fatale. Je vois ainsi s'éloigner le groupe.
Je me retrouve donc seul de nouveau. Je reprends une allure plus raisonnable et je prends le temps de m'arrêter pour des photos dont celle de la centrale de Nogent sur Seine au loin.
Je suis rejoint par un groupe de Moissy mais je décide de ne pas prendre leurs roues pour ne pas me griller encore plus.
J'arrive ainsi presque seul au ravito du midi; presque seul car après avoir doublé deux gars qui avaient crevé, ilsm'ont rejoint suite à une série de photos.
Le ravito est situé dans une salle polyvalente au milieu d'un parc superbe où se trouve une réplique de la tour Effel.
Je retrouve à table la plupart de mes brefs compagnons de route. Je m'installe et je déballe mes victuailles: sandwichs 1 beurre jambon de pays, 1 pâté et 1 fromage plus un petit pot de riz au lait.
L'ambiance est très décontactée et l'accueil toujours aussi convivial par Bruno et ses collègues.
Je ne m'attarde pas et je repars seul.
je prends un rythme plus calme car je sais que d'ici quelques km va se présenter à moi la Côte de Tréchy.
Nous passons d'abord par la vallée la Seine que je trouve très agréable car beaucoup moins monotone que la plaine briarde. J'arrive ainsi au pied de Trèchy que je vais monter tranquillement. Je m'arrête près du sommet pour faire une photo de la vallée.
Retour sur des routes connues toujours en solitaire même si, au gré des kilomêtrtes je suis rejoint par quelque cyclo plus dynamique que moi. Tout va bien jusqu' à quelques kilomètrtes du dernier ravito. Je ressent en effet un mal de ventre qui s'accentue rapidement m'obligeant à m'arrêter peu avant le ravito. J'ai envie de vomir mais je n'y arrive pas. Je repars jusqu'au contrôle. Je mange un peu et surtout je bois beaucoup. Arrive peu après le groupe de Moissy
Je repars de nouveau seul avec toujours ce mal de ventre. Pourtant les jambes vont bien. Le groupe de Moissy me ratrappe à 15 km de Verneuil. Je ne tente même pas de les suivre.
J'arrive à guigne quand au dernier feu tricolore j'ai une soudaine remontée de boyaux. Je recrache de la bile très acide. Je bois derrière plusieurs gorgées pour faire passée cette amertume que j'ai dans la bouche.
mon allure s'est un peu ralentit mais je ne ressent aucune douleurs dans les jambes.
J'arrive ainsi à Verneuil où je retrouve Bruno et ses collègues du club ainsi que quelques cyclos dont ceux qui viennent de me doubler.
Je m'assoie et je prends une eau pétillante pour évacuer ce qui me gène.
Insolation ou intoxication alimentaire? Peu être un peu des deux. Il est vrai que le jambon avait une drôle de couleur et que j'aurais peut être mieux fait de m'abstenir de le manger.
Je retiens cependant de cette sortie un bel itinéraire avec une ambiance toujours aussi sympatique et conviviale. C'est le principal. Je sais aussi que les jambes sont là mais que je dois être plus prudent dans l'effort et ne pas chercher à rouler trop vite dans des groupes même s'il y a du vent.
En effet, de toutes les manières, à un moment donné, je me retrouve largué et j'ai alors moins de force pour affronter le vent tout seul. Autant suivre son allure ou choisir un groupe qui roule moins fort. A terme le résultat sera le même au point du vue du temps et avec moins de fatigue.
Me voilà prêt et motivé pour le BRM 400 de Noisiel la semaine d'après.